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Jamais je n'aurai imaginé...


Laurence, plusieurs années après, en haut a gauche la gagnante du concours de 1969

Inauguration de l'exposition photo en présence du maire de Ra'anana

J'ai fait mes premières photos l’été de mes treize ans, armé d'un boîtier 6 x 6 Kodak que m'avait prêté ma cousine, dans les Pyrénées ariégeoises, du coté de Lavelanet.

J'ai acheté mon premier appareil photo, un Royer-Savoyflex, marque française ayant disparue, lors de la naissance de Laurence, que j'ai mitraillé sur toutes les coutures pendant sa première année.

A cette époque, je travaillai dans une très grande entreprise toulousaine ayant un comité d'entreprise doté de grands moyens ; je me suis inscrit a son photo-club ou j'ai appris a faire des photos et a les développer en noir et blanc.

Lors de la naissance de Pascal, mon style avait changé et mes photos étaient plus élaborées.

Deux d'entre elles avaient d'ailleurs gagné un concours organisé par le C.E..

Le temps a passé.

En septembre dernier, j'ai été sollicité par l'organisatrice d'une exposition photo devant se tenir a Ra'anana, dans la maison de MUSA, association des « artistes » de Ra'anana, a laquelle j'ai adhéré a la demande de Tsvi Nadav, son dynamique président.

Le thème de l'exposition était « NOSTALGIA », en souvenir du célèbre photographe juif Alfred Eisenstaedt, née allemand en 1898, décédé américain en 1995 et a qui l'on doit des photos mondialement connues.

La contrainte était de fournir des photos en noir et blanc.

Bien évidemment, je n'avais plus de négatifs, aussi je proposai des photos préalablement scannées. S'en suivit une discussion triangulaire par mail, et en hébreu, entre la directrice de l'exposition, la curatrice de l'exposition et moi-même, sur le choix des photos.

La directrice voulait que je prenne de nouvelles photos en noir et blanc, ce que je fis immédiatement avec le concours de Laurence, mais la curatrice préférait mes photos anciennes, avec leurs marques du passé, poussières, éraflures...

Ce fut elle qui décida du choix des photos, qui m'imposa le format des photos et la taille des cadres, ce qui ne fut pas une mince affaire pour tout faire dans les délais.

En effet nous devions nous rendre a Paris une semaine avant l'inauguration de l'exposition.

« Je vais te réserver un mur m'avait affirmée la curatrice. »

Jamais je n'aurai imaginé, qu'un jour les photos de Laurence et Pascal âgés respectivement de trente mois et de six mois, vieilles de plus de quarante ans, serait exposées comme des stars …....

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