Avez vous déjà préparé votre propre huile d’olive? J’ai tenté l’experience la semaine dernière, et j’ai essuyé une échec cuisant.
Premiere étape: la cueillette! Fatiguant mais le résultat était satisfaisant: 25 kilos d’olives et une sérénité zen apportée par les heures passées dans la nature et le silence.
J’ai tout de suite compris que, n’ayant pas le materiel adapté, je devait trouver un pressoir. Après quelques recherches sur internet, j’ai fini par contacter un petit producteur d’huile d’olive (Bodidah) qui a accepté de presser mes olives.
Est il sourd? Est ce moi qui n’était pas concentrée pendant la conversation téléphonique? (Je ne pense pas être sourde, du moins pas a ce point)
Après une heure et demi de voyage nous sommes arrives au moshav Louzit. Il faisait nuit noire. Là, il m’a informé que je devais reprendre la route pour quarante cinq minutes de plus. Puis il m’a guidé par telephone à travers champs jusqu’à son pressoir. Nous avons déchargés les sacs d’olives et il m’a dit:
“C’est tout? Tu m’avais dit cent quarante kg!”
“Mais non! j’ai dit “moins de de quarante kilos”!”
Enfin, la capacité de son pressoir était telle que si on y avait pressé mes vingt cinq kilos, pas une goutte d’huile ne serait sortie.
Que faire? Il m’a donne cinq litres de son huile d’olive, et je l’ai payé cent cinquante shekels, comme s’il avait fait tourner son pressoir. J’ai donc cueilli des olives durant de longues heures, roulé en voiture trois heures, pour acheter cinq litres d’huile d’olive à moitié prix! Je me console en me disant que la réussite ne vient pas toujours du premier coup, et que cette expérience était un apprentissage.
La cerise sur le gateau étant, que Ori, ma fille, qui avait accepté miraculeusement de m’accompagner, s’est senti mal, et a vomi dans la voiture!!!
Si vous désirez acheter de l’huile d’olive chez des petits producteurs voici un article qui en recommande plusieurs, en hébreu, certes, mais google translate vous aidera à vous y retrouver. Sinon, contactez moi!